À l’initiative de la Brigade syndicale anti-corruption (BSAC), trois journées de grèves ont été lancées dans le pays en vue d’exiger des autorités sécuritaires la libre circulation. Débutée ce lundi 29 janvier, cette première journée de grève a coïncidé avec de différents mouvements de protestation dans plusieurs villes du pays, notamment à Cap-Haïtien sous le leadership de Moïse Jean Charles, dirigeant du Parti politique Pitit Dessalines.
Comme annoncé, l’ancien Sénateur Moise Jean Charles a repris les mobilisations ce lundi 24 janvier 2024, accompagné de plusieurs centaines de protestataires, il a parcouru les rues de la cité Christophienne pour réclamer la démission du Premier ministre Ariel Henry.
Les manifestants en colère ont remplacé le bicolore haitien par le drapeau noir et rouge sur la place de Vertières. Ils ont aussi placé sur le sol lors de la cérémonie, un cercueil pour célébrer les funérailles symboliques du Premier ministre Ariel Henry.
Durant cette journée de grève suivie de contestation, les écoles, les banques commerciales ont dû garder leurs portes fermées. Les barricades et pneus enflammés ont causé la paralysie des activités du transport en commun dans de nombreuses zones dont Barrière Bouteille, Vertières et également Lòt bò pon.
L’ancien palementaire qui est surtout considéré comme l’allié du gouvernement par de nombreux gens du pays, une fois de plus a exigé le départ du locataire de la Primature. Ce dernier appelle à la destruction des biens pour forcer Ariel Henry à la démission avant le 7 février prochain.